Inauguration de la première « gigafactory » en France

Inaugurée le 30 mai dans le Pas-de-Calais, la première « gigafactory » française produira exclusivement des batteries pour voitures électriques. L’usine Automotive Cells Company (ACC) est donc la pionnière dans l’industrie automobile française.

Inauguration de la première « gigafactory » en France

Une inauguration attendue dans le milieu automobile

Il s’agit de l’usine Automotive Cells Company (ACC) située dans le Pas-de-Calais, entre Douvrin et Billy-Berclau. L’inauguration s’est effectuée en présence de trois ministres. Il s’agit du ministre de l’Économie, de la ministre de la Transition énergétique de France, et du ministre délégué chargé de l’Industrie de France. Des élus locaux ainsi que deux autres ministres étrangers ont fait le déplacement pour l’occasion. Cette méga-usine française fait 640 mètres de long, pour 100 mètres de large. L’objectif de cette unité de production est de produire 800 00 batteries par an d’ici 2030. Il s’agit de batteries exclusivement dédiées aux véhicules électriques qui sont et seront fabriqués en France.

Anticiper l’interdiction des moteurs thermiques

Avec une enveloppe de 1,3 milliard d’aides publiques françaises et allemandes, cette « giga factory » a été inaugurée pour anticiper l’interdiction des moteurs thermiques qui sera effective dans toute l’Union européenne à partir de 2035. D’autres unités de production devraient ouvrir leurs portes et faire de la région une « Vallée des batteries ». Il s’agirait du groupe sino-japonais AESC-Envision, de la start-up grenobloise Verkor et du groupe taïwanais ProLogium. Concernant l’usine Automotive Cells Company, la production est prévue commencer cet été pour une première commercialisation fin 2023.

2000 emplois prévus d’ici 2030

Cette inauguration prévoit 2 000 emplois d’ici 2030. Dès 2025, un millier sera déjà effectif et qui générera des retombées économiques locales importantes. Pour les deux maires concernés par cette future « Vallée des batteries électriques », ils soulignent : « Il y a la fiscalité reversée aux agglomérations, mais au-delà, c’est surtout l’attractivité de nos territoires parce qu’au lieu d’avoir une friche, on a une belle entreprise qui vient s’implanter chez nous ». Toutefois, des syndicats pointent du doigt un risque de « casse sociale » notamment à Douvrin et qui toucherait 1 200 salariés. Des emplois que la CGT demande de maintenir jusqu’en 2035. Autre proposition de la part du syndicat est de garantir l’emploi des personnes concernées, dans la méga-usine, sans perte de salaire.

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