Les accidents de chasse sont en hausse

Depuis le début de la saison, les accidents de chasse se sont multiplier en métropole. Chasseurs mais aussi promeneurs et cueilleurs de champignons en sont les premières victimes.

Des victimes jeunes et de plus en plus nombreuses

???????????????????Depuis son ouverture en septembre dernier, la chasse à fait de nombreuses victimes en France, plutôt jeunes pour la plupart. Le 30 novembre dans les Alpes, c’est une jeune homme de 29 ans qui a perdu la vie alors qu’il remontait le cadavre d’un sanglier. Plus tôt le même mois, en Haute-Loire, c’est un garçon de 22 ans qui était victime d’une balle perdue, tout comme un adolescent de 14 ans en octobre.
Corrèze, Pas-de-Calais, Corse mais aussi Nouvelle Calédonie… Aucune région n’échappe à ses accidents, souvent mortel.
Loi des séries ? Peut être. Mais l’année dernière, L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a comptabilisé 114 accidents, dont 16 mortels, un chiffre loin d’être anodin.

 

Imprudence, Alcool et grands âge

La plupart des accidents sont du à des imprudences : manque d’observation ou de communication sur les battues en cours, non respect des règles de sécurité mais aussi manque de formation de certains chasseurs occasionnels.
La plupart des accidents ont lieux le week-end, alors que les familles profite des dimanches pour une balade tranquille.
Mais certaines causes plus graves sont mises en avant. En effet, dans de nombreux accidents, les responsables avaient bu de l’alcool ou avait plus de 70 ans. Un âge auquel la vision et les réflexes peuvent parfois faire défaut…
Quant à l’alcool, il n’existe aujourd’hui aucune réglementation interdisant de pratiquer la chasse sous influence alcoolisée.

chasse-en-coursDes solutions envisagées

Afin d’enrayer le phénomènes, de nombreuses associations sollicite le gouvernement pour prendre des décisions radicale : restriction de la chasse le dimanche, interdiction de consommer de l’alcool avant et pendant une partie de chasse, mais aussi visite médicale obligatoire.
Les associations s’inquiètent également de l’utilisation en hausse des GoPro, installées sur les canons pour filmer les exploits, et poussant les chasseurs les plus jeunes à commettre plus d’imprudence.

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